APH s’engage pour la rééquilibration de la gouvernance hospitalière afin de redonner les moyens de soigner.

AUJOURD'HUI,
• « Le seul patron à l’hôpital » est sommé par les ARS de ne parler que de rentabilité et d’actes côtés en T2A.
• Les médecins et les soignants ne sont comptés qu’en terme de « charges salariales » alors qu’ils sont la seule richesse réelle de nos Hôpitaux
• L’acte intellectuel n’est pas reconnu, et n’est jamais « rentable » dans les budgets hospitaliers
• Nous subissons régulièrement des discours empathiques de notre ministre suivis de passages à l’acte destructeurs pour les hôpitaux et leur personnel
• Les médecins très attachés à l’Hôpital Public s’en détournent pourtant de plus en plus en raison des conditions de travail dégradées, des salaires devenus indécents face à ceux pratiqués dans le privé, et à l’absence d’écoute.
• La souffrance au travail devient un mode de management, et les discours préoccupés de nos tutelles ne sont suivis d’aucun effet positif
• Les GHT qui doivent être des terrains d’opportunité lorsqu’ils sont créés autour d’un projet médical se transforment le plus souvent en machine à broyer confisqués par une administration qui nous somme de faire toujours plus avec toujours moins.

NOUS VOULONS DÉFENDRE LA MÉDECINE HOSPITALIÈRE ET TOUS LES MÉDECINS.

En mars 2019, Action Praticiens Hôpital a organisé une consultation nationale via le site LeGrandDebatSante.fr : plus de 8000 votes ont été recueillis sur des centaines de propositions émanant d’APH et des visiteurs, qu’ils soient Praticiens Hospitaliers, soignants non médicaux, ou citoyens usagers.

Nous avions ensemble montré un très fort attachement au service public hospitalier, à la profession médicale et au métier de Médecin, un fort besoin d’équipe et de collectif, mais une forte déception sur un certain nombre d’items : relations avec l’administration, gouvernance confisquée aux objectifs opaques voire contraire à l’intérêt de l’établissement, demandes de matériel, tensions pouvant mener au burn out, rémunération dégradée , et une charge en permanence des soins importante, mal reconnue en terme de pénibilité.

Des avancées ont été obtenues grâce à notre énergie et notre ténacité, mais beaucoup reste à faire :
• La T2A a induit des effets PERVERS, puisque la rémunération des actes diffère selon les spécialités. Ce mode de financement perturbe les organisations, mettant des hiérarchies entre spécialités ou entre acteurs. C’est désormais la course à l’activité qui prime plus que la course à la qualité et au service rendu, et nous ne pouvons l’accepter. Ce mode de financement UNIQUE doit être revu.
• L'ÉQUIPE MÉDICALE : l’unité réellement efficace est le Service. Le pôle est une entité médico-économique qui n’a généralement pas de pertinence en terme purement médical. Il faut redonner aux Services et aux Chefs de Service toutes les prérogatives nécessaires pour fonctionner. Un chef de service ou de pôle ne devrait pas être nommé sans consultation des praticiens du service ou du pôle !
• L’hôpital doit mettre à notre disposition des MOYENS TECHNIQUES MODERNES ET ÉVOLUTIFS.
• La réflexion en cours sur les réorganisations en GHT est vitale. Les équipes doivent être écoutées, et le projet de territoire doit être réellement MEDICAL sinon les GHT seront un échec retentissant.
• LA PÉNÉBILITÉ, en rapport avec la permanence des soins doit être reconnue avec les caractéristiques propres à notre profession (carrière et retraites). La pénibilité est pour l’instant évacuée de toutes les discussions, et seule une forte MOBILISATION autour de cet enjeu permettra de l’imposer.
• L'ATTRACTIVITÉ : face au fort attachement au service public et à ses acteurs, il faut opposer le désenchantement lié à la faible reconnaissance institutionnelle, aux relations non satisfaisantes avec l’administration, notamment pour les demandes de matériel et de personnel face à une activité croissante, et à une FMC/DPC jugés non satisfaisants.
• RÉMUNÉRATIONS : le différentiel des rémunérations privé-public est trop important et croissant, et la rémunération n’est pas à la hauteur de nos engagements. Nous exigeons des négociations salariales IMMÉDIATES afin de revaloriser l’ensemble de la carrière.
• L'ORGANISATION hospitalière est TROP LOURDE pour donner satisfaction à ses acteurs. Les projets médicaux doivent être conçus par les acteurs, les plans de carrière personnels doivent pouvoir être entendus au sein des projets de service, et appliqués, la bureaucratie doit laisser de la place à écoute bienveillance et démocratie. L’attractivité, en particulier pour les Jeunes praticiens, hommes ou femmes, en dépend. La reconnaissance – tant humaine que matérielle - du lourd investissement de ces praticiens est vitale.

Les projets médicaux doivent être conçus par les acteurs, les plans de carrière personnels doivent pouvoir être entendus au sein des projets de service, et appliqués, la bureaucratie doit laisser de la place à écoute, bienveillance et démocratie.
L’attractivité, en particulier pour les jeunes praticiens hommes ou femmes, en dépend.
La reconnaissance - tant humaine que matérielle - du lourd investissement de ces praticiens est vitale.

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